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Les Patients changent
Les Médecins changent :
Et la Médecine ?

Des médecins comme moi relèvent le défi,
mais qu'en est-il de la Médecine ?

 

Résumé

Dans les années 1970, bien avant le Sida et d'autres maladies émergentes, un dérèglement à l'échelle mondiale dans nos normes biologiques, utilisées pour définir maladies et risques, est apparu. Une multitude de vitamines et minéraux en sont concernés et la liste continue à s'allonger sans cesse. Des hormones, protéines, nos organes et tissus, le cerveau avec quotient intellectuel, le métabolisme cellulaire , etc. n'échappent pas à cette évolution. De nouveaux risques et maladies continuent à faire surface, Zika, Ebola, Syndrome métabolique, Alzheimer, hypersensibilités de toutes sortes, allergies devenues règle et non exception,... La liste est tellement longue qu'elle est impossible à établir.

Ces maladies nous laissent souvent en vie, mais avec une qualité de vie en chute libre. On a même l'impression qu'à défaut de tuer, elles prolongent la vie comme une sorte de momification qui conserve les corps sans nous permettre de vivre pleinement.

Ce dérèglement a atteint des dimensions qui rendent illusoire sur les mêmes bases, un retour vers une autorégulation intacte.

Nous serons forcés à évoluer vers un autre modèle de prise en charge qui intégrera la médecine actuelle comme un élément important, mais pas dominant.

Je cherche à travers mes textes, à faire émerger un système de santé global. 

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La Médecine, Art ou Science ?

La médecine voudrait être un système théorique autour d'un concept de pensée, se définissant par des règles strictes, incluant ou excluant certaines réflexions. Mais en fait, qu'en est-il ?

Qu'en dit T.R. Harrison, une des grandes figures de la Médecine, dans son ouvrage: "Principles of Internal Medicine" ?

"No greater opportunity, responsibility, or obligation can fall to the lot of a human being than to become a physician. In the care of the suffering he needs technical skill, scientific knowledge, and human understanding. He who uses these with courage, with humility, and with wisdom will provide a unique service for his fellow man, and build an enduring edifice of character within himself. The physician should ask of his destiny no more than this; he should be content with no less."

Comme médecin, j'ai connu une période de formation théorique qui a duré 6 ans (scientific knowledge), ensuite une période de 9 ans de mise en pratique  de mes connaissances à l'université (technical skill), tout en continuant l'apprentissage de moi-même et des étudiants dont j'étais en charge; ensuite une troisième période qui me permettait d'exprimer, d'interpréter librement les connaissances accumulées et la pratique acquise face à des patients qui sont devenus des interlocuteurs dans un dialogue dépassant le cadre originel de l'université (human understanding).

Je crois profondement que ces trois périodes de ma vie se sont construites harmonieusement, la deuxième en incluant la première et la troisième en incluant les deux premières.

L'art de la médecine ne tombe pas du ciel, il s'acquiert petit à petit en suivant un chemin d'apprentissage.

Il est donc tout naturel que je m'étonne d'une médecine qui s'autolimite en se définissant comme science fière d'une technique devenue technologie.

L'art se définit par l'aptitude à créer une oeuvre inédite, née de la collision entre un thème comme la musique, la peinture ou la littérature et le ressenti personnelle d'un artiste qui le pousse à prendre un instrument artistique dont il a pris possession à travers un long travail d'apprentissage.

Aucun artiste se définirait par la maîtrise de la technique, mais par la spontanéité de son expression authentique.

Dans ce sens, la médecine est un art, car elle pousse celui qui la pratique hors de ses propres limites, hors de son cadre stricte et ceci est même la vocation, la seule raison d'exister pour un tel sustème comme la médecine. 

En celà, la médecine telle que je la conçois, pourrait devenir un modèle pour d'autres cadres de vie.

Ainsi, les autres sciences pourraient reconsidérer leur propre finalité en n'étant pas l'application technologique mais en étant la libération de l'esprit de tout un chacun qui pratique cette science. Le scientifique, dépassant ses propres interdits nés de l'apprentissage de cette science, deviendrait un artiste exprimant librement un thème physique ou chimique sur la base solide des intruments techniques maitrisés et sur la base de son propre ressenti.

Pareil pour d'autres groupes comme la famille, qui deviendrait un lieu d'apprentissage de vivre ensemble avec la maitrise d'instruments adaptés, pour ensuite appliquer ces règles sous la supervision bienveillante des ainés, et ensuite la libération pour rejoindre la sphère artistique comme véritable finalité de ce système de groupe.

Et pareil pour les religions!

Pour citer encore T.R. Harrison :

"In the practice of medicine the physician employs a discipline which seeks to utilize scientific methods and principles in the solution of its problems, but it is one which, in the end, remains an art, in the sense that rarely, if ever, is it possible to exclude judgment and experience from the interpretation of the patient’s reactions."

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Comment continuer ?

Nos rencontres ont élaboré les grandes lignes d'une ébauche. Il est temps maintenant de les transformer en autant de tableaux authentiques que de rencontres.

J’ai porté jusqu’à maintenant la double casquette de médecin et de chercheur, cherchant une réalité dépassant nos vérités individuelles ou collectives enseignées actuellement.

Toute consultation s’est déroulée dans cet esprit d’ouverture en agissant à l’intérieur du système bien délimité qu’est la médecine pour orienter nos intérêts communs vers un horizon incluant la recherche de l’inconnu, du spontané, de la surprise, du déroutement.

Cet horizon se dessinait de plus en plus clairement pour la plupart d’entre vous et devenait le plus d’une consultation classique dans la mesure où elle incluait le sens élargi de l’anamnèse, ce que j’explique sur une autre page de ce site.

Dans le cadre de la médecine, il était normal pour moi de partir sur les bases solides que sont apparemment les examens complémentaires et les prescriptions de médicaments, pour la plupart des substances naturelles, homéopathie, minéraux, vitamines,... D'autres médecins classiques les utilisent aussi, mais, par manque d'information, ils n'en connaissent plus le mode d'emploi.

Cette dévalorisation des moyens naturels, cette façon classique et traditionnelle d’agir sur les maladies, caractérise la tendance de notre société. Elle définit unilatéralement de nouvelles bases pour une action collective sur nos maladies, qui révoltent certains d’entre nous comme le montrent les scandales des médicaments actuels (Lévothyrox, Vaccins, Mediator…).

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L'exemple des minéraux

Ainsi, on a oublié des minéraux essentiels comme l’iode, introduit par le Docteur Lugol au début du 19ème siècle dans la pharmacopée française (la teinture d’iode était dans toutes les salles de bain en France).

De la même façon, on a rendu la Phytothérapie inapplicable, on a vidé l’homéopathie de l’intérieur en réduisant les remèdes à un nombre ridicule, alors que son offre est croissante dans d'autres pays.

De plus, les moyens d’agir naturellement ont été oubliés ou rendus inaccessibles par un prix excessif (par exemple le thiosulfate, médicament essentiel sur la liste de l’OMS). Et surtout il ne reste plus que quelques remèdes homéopathiques à des dilutions rentables dans l’offre du leader du marché. Ceci est opposé à l’esprit en homéopathie qui a perdu la bataille à l’intérieur de la médecine. Des patients passionnés comme moi, m’ont confirmé que les remèdes toujours en place ont perdu de leur efficacité ces dernières décennies.

L’Iodex, invention géniale d’un pharmacien à Lille et vendu en pharmacie pendant près de cent ans, a été retiré de la vente dans les années 2000. Ses indications laissaient rêveur ; elles étaient basées sur un don d’observation exceptionnel de nos anciens médecins qui n’ont plus la parole aujourd’hui, aujourd’hui où seule règne la statistique.

Ce même don d’observation préconisait de retarder l’introduction du gluten dans l’alimentation des bébés ; on retrouve ce conseil encore inscrit dans les carnets de santé des enfants. Mais comme ceci n’a pas été validé par les études statistiques il ne tardera pas à disparaître.

C’est à l’image du progrès médical : Il lui faut une preuve absolue validée par la statistique et non par le bon sens des praticiens.

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L'exemple des normes biologiques

Un autre exemple ? Les normes biologiques utilisées sont les normes retrouvées dans la population. Ceci implique qu’une population avec une tendance vers les maladies inflammatoires ou chroniques comme obésité, diabète, hypothyroïdie, rhumatisme, hyperuricémie, dissout ces tendances dans des normes qui s’adaptent au fur et à mesure à cette population en dérèglement.

Notre système de marqueurs biologiques sur lequel est bâti la médecine cache donc la tendance actuelle de nos terrains à s’approcher inexorablement des maladies. Ils ne servent qu’à définir ces maladies et n’ont pas vocation à révéler les risques inhérents à un terrain déréglé.

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Médecine moderne = Gestionnaire

La Médecine est devenue Gestionnaire face au dérèglement actuel !

Au début, ma préoccupation première était d’abord tournée vers les malades et leurs maladies pour trouver les médicaments pour les guérir.

Si j’avais vécu au moyen-âge avec ses épidémies de peste et choléra, j’aurais dû devenir ingénieur, architecte ou urbaniste et non médecin pour repenser la vie collective dans les villes et venir à bout de ces maladies.

De la même façon, le destin des poilus dans les tranchées de Verdun, mourant autant de la fièvre jaune, du typhus et du choléra que des obus, bombes et balles, n’a pas été changé par un médecin mais par un polytechnicien. C’est Philippe Bunau-Varilla qui les a sauvés du fléau des épidémies en mettant en place un système homéopathique de dynamisation du chlore , procédé utilisé partout en France pour l’ensemble de l’eau potable entre 1926 et 1940, l’année de sa mort et l’arrêt de son procédé qui ne permettait pas d’en tirer des bénéfices, vu que Bunau-Varilla n’avait pas voulu le protéger par un brevet. Et pourtant ce procédé homéopathique à l'inverse de la javellisation classique actuellement utilisée, a permis d'éradiquer d'une part en quelques semaines les épidémies à Verdun mais d'autres part les maladies infectieuses dans nos villes comme le choléra à Carcassonne en 1926 et ceci en quelques semaines!

Aujourd’hui nous sommes retombés au stade d’avant la première guerre mondiale, car un procédé homéopathique ne peut pas marcher, n’est-ce pas (sic) ?

J’ai l’intime conviction que le cadre de la médecine ne peut pas faire face à notre nouvelle épidémie des temps modernes dont nous souffrons tous ; elle n’est plus contagieuse comme avant, certes, mais est pourtant partagée par nous tous. Elle entre dans nos corps par un dérèglement collectif, par des habitudes collectives, par des manques, des saturations, des déséquilibres contraires à la nature de l’homme.

La Médecine moderne doit ajouter la dimension "Vie" à ses prémisses pour survivre à cette crise structurelle !

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L'exemple des fruits

Un exemple ? Les fruits ! Dans nos régions, pendant des centaines de milliers d’années, l’homme n’en mangeait que pendant la saison d’été et exclusivement ceux qu’il trouvait dans les 20 km autour de son habitation. Il y en avait très peu et plutôt acides que sucrés.

En en mangeant tous les jours de l'année comme nous le faisons actuellement, nous provoquons par ignorance l'acidification de nos corps.

Le saviez-vous?

Les plantes font du glucose si elles ne sont pas stressées. Et le glucose est notre unique carburant premier, donc absoluement non-toxique. Ce qui le rend toxique, par contre, ce sont les FODMAPS et entre ces FODMAPS en premier lieu le fructose.

Il se trouve que les plantes stressées changent leurs métabolisme pour produire en priorité du fructose. Ce fructose, rendant notre carburant "Glucose" toxique, est la cause largement en tête du syndrôme métabolique, c'est à dire diabète, obésité, hypertension, maladies cardio-vasculaires, goutte, rhumatismes, inflammation chronique et j'en oublie!

Sachez que l'ensemble des fruits que nous mangeons actuellement, sont issus de plantes stressées, dû à l'agriculture intensive, donc riche en fructose. Pas seulement elles sont plus riches en sucre, mais la part du fructose a explosé!

Dans le passé (et ceci est toujours vrai pour les animaux sauvages), les fruits sont présents 3 à 4 mois par an et la part de fructose qu'ils contiennent, est stockée sous forme de triglycérides, réserve si précieuse pour survivre aux hivers rigoureux. 

La nature est ainsi faite, est ainsi bien faite: elle s'occupe des animaux en leur donnant du fructose en été qui n'est pas disponible pour un métabolisme immédiat (servant au combat, à la réproduction etc.), mais stocké comme réserve pour l'hiver!

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Une épidémie sans nom

J’ai prescrit assez d’analyses dans ma vie pour savoir maintenant que le dérèglement qui nous touche dépasse largement le cadre individuel et se situe au niveau collectif.

Nous le partageons tous, même si les symptômes restent individuels. La spécialité de la Médecine Interne dont je suis spécialiste, a toujours été de voir derrière les symptômes multiples et variées le dénominateur commun. Au début de ma pratique dans les années ‘70, il se situait encore en chacun de nous et nous rendait tous différents. Mais ceci est pour l’instant dépassé.

Nous sommes de nouveau liés par un destin commun, comme au Moyen-Âge qui ne connaissait pas encore l’individualité, mais où l’homme se sentait appartenir corps et âme à sa communauté.

Pour revenir à notre problème de médicaments classiques et d’analyses complémentaires : ceci restera entièrement du domaine de votre médecin traitant. Mais au stade de compréhension du dérèglement global qui nous touche tous, je n’en ai plus besoin personnellement et seul votre ressenti et mon souci de vous reconnecter à celui-ci m’importent.

En ceci je suis devenu chercheur de vérité comme Bunau-Varilla qui ne traitait pas les maladies mais réfléchissait aux causes communes pour les éradiquer! Et si l'Empire Romain avait fait pareil, le saturnisme dû à leurs canalisations en plomb n'aurait pas accéleré la chute de l'Empire.

Votre ressenti va au-delà de la médecine classique ou de la médecine tout court, classique ou parallèle.Il sera la solution de votre problème qui se situe en amont de toute maladie. La maladie, elle, restera du domaine de la médecine.

L'épidémie de ce siècle ; une épidémie sans nom face au dérèglement actuel !

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Concrètement, quoi faire ?

Concrètement:

Où trouver l’iode, le thiosulfate, le magnésium, le sulfate de zinc, le potassium, la vitamine D, la méthode Bunau-Varilla, les bouteilles indigo, les ampoules incandescentes, les régulateurs géobiologiques?

Comment trouver les conseils concernant l’alimentation?

Comment vivre sans lunettes ?

Comment créer un microclimat?

Comment faire pour se sortir de la dépendance à nos addictions, pour se désangoisser, pour dormir, pour relancer le métabolisme cellulaire, pour se désacidifier, pour faire face à notre état inflammatoire chronique?

Comment retrouver un corps dans lequel nous nous sentons à l’aise ?

Comment gérer dans le futur notre dérèglement métabolique?

Où trouver les conseils pour s’aligner à notre chemin de vie, pour retrouver un sens à nos vies, pour sortir du burn-out, pour redéfinir une direction, pour enlever les couches successives de nos blessures, pour retrouver la sérénité, bref, pour laisser entrer Zoé dans nos vies ?

Comment garder notre regard singulier et unique sur la vie dans un ensemble qui semble nous dépasser, alors qu’en réalité il émane de nous ?

Donc comment faire pour ne pas retomber au Moyen-Äge qui ne connaissait pas encore l'individualité?

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Traquer nos habitudes dépassées

Toutes les réponses vont continuer à se mettre en place lors de nos rendez-vous et sur ce site avec références et liens, à l’instar de ce que vous avez vécu avec moi lors de nos rencontres. Les réponses seront désormais plus libres, plus spontanées. Cette tendance s’est déjà mise en place mais a besoin d’être nourrie par une action cohérente et conjointe. Elle ne vivra pas sans vous!

Cette action se situe dans le partage et non dans l’isolement ; davantage dans la parole et dans l'attitude qui reconnectent et soignent que dans le regard.

Nous dépassons alors ensemble le cadre de la médecine pour entrer dans le cadre de la vie!