Quand une épidémie révèle une autre

Covid et syndrome inflammatoire chronique : 30 minutes pour ne plus regarder le monde par le "petit bout de la lorgnette"

Pragmatique et efficace, cette vision ferme la parenthèse de l'angoisse

 

Résumé de la quatrième de couverture

Ce livre raconte sur un ton fluide et poétique comment l’allocution de Macron du 16 mars 2020 a déclenché en nous un compte à rebours qui marquera nos esprits. En mettant face à face la double stratégie de l’homme pour gérer la crise du Covid-19, l’une basée sur la peur, la guerre et le contrôle, l’autre sur une vision cohérente des évènements, il nous permet de faire un choix et de laisser derrière nous le sentiment d’impuissance.

« Je dois montrer l’autre face de cette histoire, la terre nouvelle à inventer et non le passé couvert de sang. Je sens qu’au lendemain des guerres, les gens devaient ressentir pareil, une évidence d’être en vie malgré la mort autour d’eux. »

L’auteur est médecin. En plaçant les informations dans une histoire de la vie globale, il nous fait saisir l’enjeu de cette fin d’époque et nous comprenons mieux les résistances qui s’opposent violemment au changement radical nécessaire.

Son Crédo : Une nouvelle attitude personnelle fera naître une action collective inédite.

Pour vous faciliter la tâche, ce livre vous propose en quatre chapitres un tour d’horizon des coulisses de l’arrêt de la machine à exploiter la terre. Sont abordés tour à tour la compréhension d’un principe biologique, la symbiose, et l’homme qui saisit intuitivement son potentiel avant de le remettre en question par une vague de solitude angoissante. Il se trouve ainsi devant le choix de remettre sa vie sur les rails avant de retrouver une dimension oubliée, l’esprit humain qui retrouve sa place pour nous guider dans cette aventure humaine.

Polar, poésie, histoire, biologie, psychologie et amour se croisent et s’entremêlent dans ce texte riche en rebonds.

Martin Missmahl, après une spécialisation en Médecine Interne en Allemagne, a exercé pendant presque trente ans en cabinet à Paris et à Blois en pratiquant l’Homéopathie Uniciste intégrée dans une approche globale, si caractéristique de la Médecine Interne. Depuis 2017 il s’adonne à sa passion pour le magnétisme et le dialogue. Son engagement pour une eau vivante cohérente dynamisée et le passage à un troisième niveau de compréhension de la vie, retrouvent un écho dans ce livre.

Ces textes sont des extraits de mon livre:
L'HOMME: Magie et Crétinisme face au COVID-19.
Il a été écrit en quelques semaines suite à l'annonce le 16 mars
par Macron que nous nous trouvions
en guerre désormais!

Vous pouvez le commander ici:

Mon livre

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Depuis 5000 ans nous ne connaissons
qu'une seule et unique épidémie!

 

Ce livre est le fruit d’une intuition que j’ai eue, tout de suite après que l’OMS a qualifié le 11 mars 2020 l’épidémie de Covid-19 de pandémie. J’ai entrevu aussitôt une gestion personnelle de cette crise par une prévention individuelle, renforçant le terrain.

Je m’étais dit
que la tempête des cytokines
dont parlait une publication chinoise dès le 3 mars ,
pourrait s’expliquer par une flambée du
syndrome inflammatoire chronique.

Car mon hypothèse de travail depuis quelques années est la suivante : À aucun moment, l’Homme n’a échappé aux épidémies. Les épidémies sont un aspect tellement spécifique des différentes époques de l’Humanité qu’elles reflètent et résument parfaitement les erreurs sur lesquelles cette Humanité construit ses empires.

Notre époque n’échappe pas à cette règle. Deux caractéristiques pourtant rendent l’analyse de notre épidémie actuelle particulière :

  • Nous vivons dans une mondialisation sans précédent, faisant de chaque épidémie une pandémie en quelques semaines et non, comme pour la peste noire, en quelques siècles.
  • Il y a une telle accélération des changements culturels, scientifiques et technologiques que nous avons l’impression de vivre en une année plusieurs époques historiques et de ne plus comprendre nos propres enfants et vice versa.

Si je suis d’accord avec la première constatation, je pense au contraire, que cette impression de changement accéléré est fausse. Je crois que nous vivons depuis plus de cinq millénaires une seule et unique époque qui se caractérise par son passé historique rendu possible par l’écriture. C’est l’écriture qui a développé un cerveau particulier, celui de l’homo sapiens qui cherche les causes de ce qu’il vit. Il limite ainsi son vécu actuel à de simples effets et en réduit, voire perd, la dimension spirituelle. C’est sous cet aspect austère que nous nous identifions à lui, l’homme historique.

L’écriture a figé un processus vivant, la transmission orale de valeurs. L’oralité permettait à chaque génération d’y ajouter l’atmosphère particulière du moment, créant ainsi une dynamique sans pareil. C’est elle qui touche le cœur de l’enfant quand ses parents lui racontent une histoire avant qu’il ne s’endorme. Ces histoires sont remplies d’émotions vibrantes, elles résument l’esprit d’une communauté, leur donnant une profondeur spirituelle. D’une façon exponentielle, l’écriture a amplifié l’aspect matériel de la vie en réduisant d’autant son aspect spirituel.

Si les épidémies caractérisent leur époque
et si par ma vision particulière, je réduis la multitude d’époques
sur cinq millénaires à cette seule et unique époque,
quelle est donc l’épidémie qui la caractérise ?

La réponse doit nécessairement inclure cet aspect de perte d’émotions vibrantes quand les ainés transmettaient leurs valeurs oralement dans un face à face intime.

J’ai trouvé cette réponse dans le syndrome inflammatoire chronique . Sans lui, ni infections, ni dégénérescence tissulaire, ni dérèglement métabolique, ni épidémies multiples telle que la peste noire, n’auraient pu causer autant de dégâts. Il devient le fléau central, créant sur cinq millénaires une humanité traumatisée et manipulable, tombant dans le piège de l’identification où nous avons tous perdu notre caractère unique.

Ce syndrome laisse son empreinte partout. Dans le corps physique, il se nomme de mille façons car la médecine se concentre exclusivement sur les manifestations matérielles multiples en les nommant chaque fois différemment. Il fausse les analyses biologiques dont le dérèglement est devenu la norme.

Mais ses véritables dégâts se trouvent dans d’autres corps :

  • Dans le corps énergétique avec un épuisement qui frôle le burn-out, un manque d’attention, une hyperactivité si caractéristique chez nos enfants.
  • Dans le corps psychique avec un ras le bol, une dépression ouverte, une destructivité addictive.
  • Dans le corps émotionnel avec des comportements obsessionnels sur fond de jalousie, colère et panique.
  • Dans le corps mental avec une perte accélérée de Q.I., (15 points en moins que pour ces trois dernières décennies), ainsi qu’une perte d’autonomie dans la résolution de problèmes.
  • Dans le corps relationnel et social avec un syndrome de Stockholm omniprésent et une dépendance vis-à-vis de l’autre (p. ex. violence conjugale).

Ceci est une courte esquisse quoiqu’incomplète qui montre différents aspects et l’omniprésence du syndrome inflammatoire chronique. Il a commencé il y a 5300 ans, mais s’accélère actuellement d’une façon exponentielle.

C’est une atteinte de notre vitalité qui ne peut plus s’épanouir en se versant dans le corps spirituel, malmené jusqu’à être interdit et finalement expulsé par notre mental, par notre cerveau qui le remplace médiocrement.

2

"Syndrome inflammatoire chronique",
notre époque historique de 5000 ans et
la perte du corps spirituel sont directement liés!

 

J’ai écrit ce livre suite à une publication scientifique chinoise concernant le Covid-19 qui se terminait ainsi :

« En conclusion, les prédicteurs d'une issue fatale  dans les cas de COVID-19 comprenaient l'âge, la présence de maladies sous-jacentes, la présence d'une infection secondaire et des indicateurs inflammatoires élevés dans le sang. Les résultats obtenus dans cette étude suggèrent également que la mortalité liée au COVID-19 pourrait être due au "syndrome de la tempête des cytokines" activé par le virus, ou à une myocardite fulminante ».

La tempête des cytokines (tout comme la myocardite fulminante) est un effondrement soi-disant aigu de notre système de défense. Mais cet aspect fulminant se greffe nécessairement sur un syndrome inflammatoire chronique. Ce dernier augmente, certes, avec l’âge ou la présence de maladies sous-jacentes, deux facteurs impliqués dans la fragilité vis-à-vis du Covid-19, mais couve en fait depuis 5300 ans en chacun de nous.

Il cache bien son jeu derrière des nom de maladies qui ne révèlent pas sa présence. La nomenclature médicale voudrait que les maladies inflammatoires finissent par « ite » comme myocardite, appendicite, méningite, etc., mais l’inflammation est le moteur principal de l’ensemble des maladies, et l’importance de l’inflammation décide si nous tombons malades, mourrons ou résistons sans symptômes, ce qui s’appelle être porteur sain. Nous la trouvons aussi bien dans l’arthrose que dans la mucoviscidose ou les maladies neuro-dégénératives, le cancer ou les maladies infantiles, le diabète ou l’hypertension, la malnutrition, soit-elle obésité ou faim, les algies comme les lombalgies, et maintenant le Covid-19…. En bref, l’inflammation est le trait dominant dans nos maladies. Toute maladie aiguë s’accompagne d’une inflammation aiguë, et toute maladie chronique d’une inflammation chronique.

Notre époque n’échappe pas à cette règle. Deux caractéristiques pourtant rendent l’analyse de notre épidémie actuelle particulière :

Le syndrome inflammatoire chronique est bien plus
qu’il n’y parait : c’est un état permanent de surchauffe,
révélateur de l’absence du corps spirituel,
seul corps ouvert vers le non-concret,
donc vers l’avenir.

Nos autres corps sont depuis obligés de fonctionner en circuit fermé, un peu comme un avion ayant perdu son radar et la communication avec le centre de contrôle. Et tout stress aigu, et soit-il aussi banal que le virus d’un simple rhume, notre Sars CoV-2, peut devenir la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

Nous en sommes arrivés là après cinq millénaires d’écriture ayant ouvert une parenthèse en créant l’homme historique qui se croit au-dessus des lois naturelles. Car ces dernières ne sont transmissibles qu’oralement d’une façon vibrante, de génération à génération.

Nous nous en souvenons, soir après soir, en racontant une histoire à nos enfants. Je veux illustrer l’importance de ce propos par un extrait de livre:

Dans un endroit du Sertão brésilien, une femme aveugle et peut-être analphabète, d’environ 50 ans, chante et raconte [---] des histoires de forgeron et d’une personne qui fait un pacte qu’on pourrait rapprocher de Faust. Un chercheur l’a enregistrée. Même si l’on ne comprend pas la signification linguistique, par l’émission de sa voix on retrouve l’intensité vitale de la transmission mythique, grâce à la médiation d’un texte qui se construit à l’aide de la matérialité de la voix et du corps (dire, lire, chanter).
On peut même parler de « cantilation » : la cantilène transmet, au rythme de la mémoire, des séquences d’une sorte de réserve fondamentale qui passe par la diction (par cœur, en présence et en plénitude) et qui peut conférer une raison d’être à toute une existence (faible et défavorisée).
Telle est la force du récit, d’une trame qui est renouvelée à chaque transmission, en conservant cependant le noyau central qui donne la production du sens aux étapes orales, écrites, imprimées, mémorisées. Cette plénitude du récit s’accomplit, au fur et à mesure que la voix de cette femme rassemble passé et futur, sans démarcation d’une temporalité circonscrite, sauf celle du récit.

Récit et connaissance - Récit mythique et action narrative : du forgeron à Faust, dans la littérature orale et dans les livres populaires jusqu’à nos jours - Presses universitaires de Lyon

Sans cette dimension spirituelle, sans cette oralité, sans ce que nous transmettons par nos cœurs, nous sombrons dans une linéarité du temps si caractéristique de l’homme historique. Sans cette spiritualité guidée par la présence de l’esprit, nous répétons encore et encore les mêmes erreurs.
À l’époque préhistorique, l’esprit était encore jeune et inexpérimenté, donc inconscient, mais réveillé par l’inflammation chronique et son lot de souffrance de l’époque historique, il est devenu conscient.

C’est le retour de l’esprit humain dans nos cœurs
qui donne enfin un sens à cette inflammation chronique
et sa souffrance et nous permet d’en guérir !

Il mettra fin à ce qui nous caractérise encore : nos différents corps en circuit fermés, surchauffés, enflammés autour de connaissances vidées de leur contexte, accumulant le non-sens des maladies chroniques si typiques de cette époque moderne qui n’a que trop duré.

L’inflammation

  • physique nous a rendus myopes,
  • psychique a déformé notre réalité,
  • émotionnelle nous a jetés dans le chaos,
  • mentale nous a fait idolâtrer de faux dieux,
  • énergétique nous a figés,
  • relationnelle et sociale nous a isolés.

Tous les corps, physique, psychique, émotionnel, mental, relationnel, énergétique (vous pouvez les appeler différemment, ça ne change rien) sont à bout de souffle et commencent à succomber à ce petit rien de virus de rhume.

Mais notre esprit humain, ouvert vers l’infini, capable de canaliser un surplus de tension (cette fameuse inflammation physique, psychique, émotionnelle, etc.) en l’éliminant vers le non-concret, ce vide appelé futur devant nous qui ne demande que ça, est l’outil qui nous permet de regarder sereinement ce futur en face.

Et ceci, sans la peur, sans le vertige du vide que le cerveau humain, médiocre remplaçant de l’esprit, nous a imposé en étant dépassé par les évènements depuis 5300 ans, une incompétence évidente liée au principe de Peter.......