Cataclysme ou effervescence ?
Est-ce qu’un jour
nous pourrons faire la paix
avec ce qui apparait dans ces jours troubles
en ce début 2021 comme saleté,
saloperie, ennemi invisible ?
Libérez-vous
de la logique de votre cerveau,
et retrouvez la voie royale pour commencer
une nouvelle vie !
Résumé
Tout virus, quand il trouve un nouvel hôte,
ici en l’occurrence l’Homme, passe par trois phases :
La première phase est la phase adaptative
Pendant cette phase, le virus provoque peu de dégâts, faute de connaitre intimement les faiblesse de son hôte, c'est à dire nous, l'Humanité.
Vous retrouvez cette phase dans la première vague de la grippe espagnole au printemps 1918, mais bien-sûr aussi dans la première vague du Covid-19 (je continue à considérer le D dans CoviD comme sigle de désastre, LE désastre).
Si on a la présence d’esprit et le courage,
on peut la contrer avec une stratégie militaire
pour éliminer rapidement le danger :
adopter une attitude atypique,
à contre-courant.
Bien-sûr, cette idée a été employée tout au long de l’histoire militaire de l’homme. Face au Coronavirus, l'attitude atypique consiste à l’attraper dès le début, avant qu’il devienne agressif dans la deuxième phase, idée appliquée à grande échelle par la Suède, l’Angleterre, la France sans masques) et d’autres pays. Dans son application il s’agissait de brasser les populations (élections municipales) et ceci en la privant de masques, une stratégie qui a trouvé pas mal de partisans parmi nous.
Mais elle n'a pas très bien
marché pour une simple raison:
le virus était trop peu contagieux
et/ou les gens trop peureux pour s'y frotter!
La deuxième phase est la phase agressive
Le virus s’est parfaitement adapté aux faiblesses de son hôte, cette fois-ci non pas l’Humanité dans son ensemble, mais l’individu fragile, perdu dans sa faiblesse, c’est-à-dire sa maladie chronique basée sur une inflammation chronique comme je l’ai expliqué dans mon livre :
Diabète, obésité, grand âge, dépression, bipolarité, Parkinson, Alzheimer, schizophrénie, insuffisance cardiaque, rénale, hépatique ou pulmonaire, les hommes plus que les femmes, mais aussi les femmes enceintes (cette liste n’est pas exhaustive).
Ceci est dû à une perturbation du système immunitaire par l’inflammation (ça vous parait peut-être bizarre, mais oui, toutes les maladies se développent sur une base d’inflammation chronique, même la dépression et la schizophrénie !).
Quoi qu’il en soit,
dans cette phase, le virus est un incroyable révélateur
de nos fragilités et il est pour moi comme praticien
tout à fait logique que je voie actuellement
des complications du Covid en fonction
de la souffrance psychique,
spirituelle du patient.
Car oui, nous sommes désormais dans cette deuxième phase dangereuse et je ne risquerais plus de me promener sans masque : maintenant est le bon moment pour être sage, même pour se faire vacciner si vous êtes encore séronégatif. Avant c'était trop tôt, plus tard ça ne sera plus nécessaire!
Dans la première phase, c’était trop tôt,
dans la troisième phase, ça serait inutile (ceci est ma bonne nouvelle !).
Mais c’est vrai, ceci est mon point de vue personnel après 50 ans de pratique médicale.
Vient donc la troisième phase, la phase symbiotique
C'est à ce moment,
que nos rapports houleux avec ce virus
ne vont pas seulement se calmer, mais
carrément se transformer en une relation symbiotique,
dont virus et cellules humaines profitent et excellent
depuis des millions d’années.