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2021

Un microclimat si particulier!

Tous, nous avons vécu une année 2020 si particulière: Les machines de Metropolis se sont arrêtées! Et tout d’un coup les autres d’en haut n’avaient plus besoin de nous, ni d’ailleurs de la machine devenue dieu dévorateur.

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Mais qui sommes nous, qui sont ces autres?

Je peux répondre en ce qui concerne “nous”,
les “autres” témoigneront pour eux-même!

Nous les français, nous les travailleurs, nous les malades, nous les nouveaux pauvres, nous, la famille, nous l’humanité? Nous ressentons que ce nous est devenu obsolète en nous mettant dans une case qui ne nous convient plus.

J’en ai eu du temps, toute une année, pour y penser.

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Mais à qui suis-je en train de parler?

En écrivant, je me parle, ceci est sûr et certain.

Mais, en même temps, je comprends que j’emploie ce “nous” non pas par habitude, non, mais par évidence, par un gai savoir, un accord profond, une pensée libératrice. Ce “nous” en moi , par une année 2020, n’est plus ce qu’il a été auparavant: connection à un inconscient collectif d’une foule traitée comme un “un” indivisible:

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“Le coeur doit être le médiateur
entre le cerveau et la main”

est le leitmotiv de Metropolis de Fritz Lang (élaboré par sa femme devenu collaboratrice des Nazis après l’exil de Lang), un compromis qui a perdu de son mordant, repris pourtant dans le discours officiel pour le Nouvel An :

  • Réduisant le coeur à une fonction sociétale qui assure la continuité d’une société-système, le réduisant du coup à un messie-Dieu sur terre dont le but à atteindre est d‘amener la paix et la félicité.
  • Réduisant ce “nous en moi” à des prénoms démagogiques, à la main de ceux qui se sacrifient pour les autres.
  • Transformant ces “autres” en personne, personne, vraiment personne, un simple mirage dans ma tête, simplement en se taisant sur eux, sur ces puissants anonymes devenus acronymes.

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“Le cerveau et la main cherchent coeur
pour les réconcilier”

un beau résumé pour un système en fin de vie.

Mais je parle désormais de mon propre cerveau que je ne prète plus aux “autres”, je parle désormais de ma main et de ta main, qui, main dans la main, avancent depuis un an déjà ensemble vers un projet inédit!

Ainsi, mon coeur, en ayant trouvé son égal dans le tien, a été le hâvre de paix pendant cette année 2020 qui m’a permis de panser mes blessures et soigner mon âme. Il a accompli ce miracle que nous appelons “Amour”.

Cette confiance retrouvée dans la vie est le fruit concret de l’année passée, qui nous a poussés à chercher des réponses en nous que les dirigeants/scientifiques ne savaient plus nous donner.

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Mais demandons pas l’impossible
à cet amour retrouvé:

Un amour pour la vie en moi,
c’est déjà au-delà de tout espoir
de ce que j’appelle maintenant la
préhistoire dans le chaos des conflits.

Notre histoire commence ici et maintenant, dans mon coeur qui touche ton coeur, dans mon cerveau qui est en phase avec ton cerveau, dans mes mains qui croisent les doigts des tiennes pour ne plus les quitter. Ceci donne un sens inattendu à ce “main-tenant” ici dans mon corps intact, et non morcelé par les gestionnaires de crises qui se sont accaparés de mon cerveau et de mon coeur en ayant expulsé mon âme et mon esprit, notre âme et notre esprit.

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Un projet est né :

Celui d’une vie dans la créativité,
non pas boosté par l’amour, mais basé sur l’amour,
cet ancrage incroyable, comparable
à la terre pour un arbre.

On ne demande pas non plus
que la terre s’élève avec le tronc de l’arbre
pour couvrir les fleurs et les fruits!

Pour la propulsion nécessaire
servira l’atmosphère poétique de la créativité qui,
tel que l’amour pour la phase précédente,
sera moteur et objectif en même temps.

L’apprentissage de l’amour
dans la matière nous a familiarisés
avec ce double aspect des choses essentielles.

Ce projet s’est frayé un chemin de nos deux coeurs jusqu’à nos deux cerveaux qui, dépassant ainsi ensemble la masse critique, se sont vus propulsés, par une fusion nucléaire et magique, dans l’épicentre à l’origine des évènements actuels.

Cette poussée d'adrénaline inédite nous pousse vers un monde à son image, peut-être suffira-t-il d'être au rendez-vous cette fois-ci!

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L'arbre et la forêt:

Les évènements actuels s’y sont révélés
comme étant les arbres cachant l’épicentre de notre forêt.
L’épicentre ne détruira pas les arbres, c’est à dire nos problèmes actuels,
mais les transformera en matière première
pour nourrir notre créativité!

Cet épicentre transforme ce “nous” douteux de nos dirigeants en toi et moi. Les autres se voient refusés à la porte par le gardien de la porte, leur propre inconscient angoissé qu’ils partagent avec cette foule anonyme de sept milliards.

Toute personne qui a dépassé le stade de discussion (etymologiquement: couper en deux), est désormais l’autre, toi et moi, dans un dialogue créatif sans cesse renouvelé. Dans ce dialogue, il se reconnait dans l’autre point de vue qui, ainsi, nous pousse à prendre conscience de nos limites et nous projette au-delà du possible.

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Lettres de noblesse:

Les mots galvaudés par un usage à tout bout de champ:
Amour, Esprit, Résilience, Âme retrouveront leurs lettres de noblesse.

Audessus de nos deux têtes, dans un ciel bas et menaçant de banalités,
est apparu une tâche d’un bleu pur, un microcosme pour nous deux,
une arche de Noë dans laquelle nous deux emmenons l’ensemble
de nos valeurs, débarrassées des fausses notes de nos ancêtres,
des poussières sombres et pesantes de notre passé .
Nous le créons, ce microclimat, ce monde
à nous deux: Qui le veut,
peut le rejoindre sans
peur et crainte

  • Et alors, les évènements futurs?
  • Le vaccin?
  • La perte des libertés?
  • Le § 24?
  • Les morts?
  • Notre mort?

Ils continueront à délimiter le trou apparu dans la voûte céleste. À chacun de nous de choisir son point de convergence: notre projet ou “leur” projet. Ce qui me semble clair: notre projet à nous deux est la base de tout projet. Mieux vaut donc l’accompagner d’une légerté de coeur, d’un sourire aux lèvres bien caché pour ne pas irriter les irréductibles pessimistes autour de nous.

Pour 2020, mes voeux au tout début de janvier se sont formulés de cette façon:

L’année 2020, peut-être cette décennie qui commence, sera consacrée à la réalisation de nos grands projets. Faisons donc table rase de nos amertumes et souffrances en les brûlant dans ce feu d’artifice de fin d’année, car j’ai eu un rêve, celui que la joie immense remplacerait en 2020 la souffrance, celle qui, dans le passé, a essayé en vain de nous réveiller à nous même.

C’est chose faite! La souffrance du passé avec ses guerres contre tout et n’importe quoi, s’est concentrée dans les têtes de ceux qui s’y reconnaissent. Leurs discours le montrent.

Eux, c’est assez curieux pour le souligner, se sentent bien et en accord avec cet état permanent d’alerte maximale. Mais est-ce qu’ils connaissent encore la joie de vivre? À eux d’y répondre.

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Mon Témoignage:

Mais je veux témoigner que le contraire est possible:
Se trouver dans une liberté que seul un arrêt total
de la machine de Metropolis
pouvait déclencher.

Ceci est l’autre aspect de ce que nous avons vécu en 2020. Volontiers, j’invite les autres se trouvant dans la peur, à rejoindre cette réalité d’une journée parallèle (sens étymologique du “para-dies = jour parallèle, encore un mot galvaudé), c’est à dire simplement, de cette vision inhabituelle, celle qui voit le bleu de nos possibilités apparaitre dans un trou, et non la couche épaisse des interdits dans le ciel environnant.

Essayez la poésie, non pas celle des autres, non, votre poésie qui s’invite dès que vous faites taire la peur. Mais sachez que le témoignage des autres poètes ne peut remplacer votre propre expérience. Ceci est le prix à payer pour réaliser ses propres projets en 2021. En fait, il suffit d’un crayon et d’un Bloc-Notes pour quelques centimes pour commencer votre journal intime. Il pourrait ressembler à ces quelques lignes qui sont extraites du mien ou à tout autre chose. Nul besoin de demander de l’aide ou de suivre un cours intensif. Écrire est comme le vélo: ça ne s’oublie pas! Et, en plus, écrire chasse comme par magie le vide abyssal qui aspire nos pensées créatives si on ne les fixe pas sur un support durable. Ainsi naissent les projets durables pour l’humanité dans nos têtes.