Bleu de méthylène : la couleur de l’instant
Le bleu de méthylène traverse mes réflexions comme une ligne fine mais continue. Il ne s’agit pas seulement d’un pigment ou d’un produit thérapeutique — mais peut-être d’une manière d’habiter le présent.
Ce bleu, si caractéristique, m’évoque à la fois l’océan et la cellule, l’immensément vaste et l’infiniment petit. Il agit non comme un outil, mais comme un révélateur : il rappelle une structure oubliée, un ordre latent.
Il ne traite pas simplement une maladie — il **dénoue un instant figé**. Comme s’il ouvrait la possibilité d’un Kairos au cœur même de la biologie.
Dans ce bleu, il y a plus qu’une couleur. Il y a une mémoire, un seuil, un appel à redevenir poreux à l’instant juste. Celui où la guérison devient possible.
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