Parcours et Expérience
Médecin ou Magnétiseur ?
L'histoire de mon parcours contient ma vérité
et devient notre réalité en la partageant.
Car tout parcours se construit étape par étape avec les pièces d'un puzzle nommé Passé.
Résumé
46 ans de médecine et une envie folle d’aller vers l’essentiel de cette expérience. 46 ans de médecine et la certitude que ce cadre comme tout cadre est là pour être dépassé.
46 ans de médecine sont derrière moi et la vision que le dépassement a eu lieu et que je me trouve depuis longtemps au-delà des frontières de cette science. Elle est redevenue ce qu'elle a vocation d'être: un ART. sur lequel je projette avec l’autre une autre vision: une guérison qui devient d'abord une possibilité, ensuite un projet, ensuite une feuille de route, un itinéraire parmi tant d'autres, pour devenir enfin le seul itinéraire sensé à suivre désormais.
Car toute guérison est basé sur une sorte de folie, de vision personnelle, celle de poursuivre "cette route qui sane" en dépit de l'opinion des autres, des experts, et de toutes les évidences qui semblent la rendre impossible!
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46 ans: Le passé sous un nouveau jour
46 ans : ils apparaissent maintenant et dessinent après coup les grandes lignes.
46 ans de médecine et une envie folle d’aller vers l’essentiel de cette expérience.
46 ans de médecine et la certitude que ce cadre comme tout cadre est là pour être dépassé.
46 ans de médecine et la vision que le dépassement a eu lieu et que je me trouve depuis longtemps au-delà des frontières de cette science.
46 ans de médecine dans un huis-clos, un tête-à-tête avec l’autre.
Maintenant, le cabinet médical est devenu un écran sur lequel je projette avec l’autre une autre vision: une guérison qui devient d'abord une possibilité, ensuite un projet, ensuite une feuille de route, un itinéraire parmi tant d'autres, pour devenir enfin le seul itinéraire sensé à suivre desormais.
Toute guérison est basé sur une sorte de folie, de vision personnelle, celle de poursuivre "cette route qui sane" en dépit de l'opinion des autres, des experts, et de toutes les évidences qui semblent la rendre impossible!
C'est le but du dialogue qui accompagne le Magnétisme dont le seul rôle sera d'ouvrir la voie en agissant sur les blocages énergétiques qui sont: douleur, inflammation, dégénération, fatigue...
En cela, mes consultations ressemblent depuis longtemps à la « talking cure », qui guérit par la parole, libre des contraintes du temps et de l’espace, vu qu’elle se déroule spontanément.
Pathologies verbales
Lésions de certains mots dans le cours de l'usage
d'Emile Littré (1880)
Guérir
Ce mot vient d'un verbe allemand qui signifie garantir, protéger. Et en effet l'ancienne langue ne lui connaît pas d'autre acception. Au douzième siècle, guérir ne signifie que cela ; mais au treizième siècle la signification de délivrer d'une maladie, d'une blessure, s'introduit, et fait si bien qu'elle ne laisse plus aucune place à celle qui avait les droits d'origine. Que faut-il penser de ce néologisme, fort ancien puisqu'il remonte jusqu'au treizième siècle ? En général, un néologisme qui n'apporte pas un mot nouveau, mais qui change la signification d'un mot reçu n'est pas à recommander. La langue avait saner du latin sanare ; saner suffisait ; il a péri, laissant pourtant des parents, tels que sain, santé qui le regrettent. D'ailleurs, la large signification du guérir primitif s'est partagée entre les verbes garantir, protéger, défendre, qui ne la représentent pas complètement. Le treizième siècle aurait donc mieux fait de s'abstenir de toucher au vieux mot ; mais de quoi l'usage s'abstient-il, une fois qu'une circonstance quelconque l'a mis sur une pente de changement ?
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Mémoire ou spontanéité ?
J'ai fait mon choix, car les deux se faisaient de l'ombre !
Depuis longtemps, guérir ne pouvait plus être le résultat de connaissances stockées quelque part dans mon cerveau d’expert, mais une attitude transmissible de cohérence, de simplicité, de vitalité, de joie de vivre, de certitude de guérir au-delà des notions de vie et de mort, de confiance.
Quelle différence avec ce qu’on m’avait enseigné !
Mes connaissances accumulées se sont donc condensées pour laisser la place à la spontanéité, me donnant la certitude d’être au bon endroit au bon moment ce qui me remplit de joie.
Ce qui ne m’empêche pourtant pas de raconter l’histoire de ma vie. Mais elle n’est plus une histoire vécue; elle est une expérience libérée des faits historiques, devenue spontanée, sincère et profonde.
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J'ai toujours 16 ans dans ma tête !
Il y 46 ans mon père m’a donné l’occasion d’accompagner jusqu'à la mort un de ses patients en phase terminale de cancer du foie.
J’avais seize ans et j’étais amoureux de celle qui sera la seule femme de ma vie, je suivais avec une facilité déconcertante mes études chez les Jésuites à Hambourg, où régnait une atmosphère insolente de liberté, tellement contraire à leur réputation ; ce vent de tolérance m’ayant permis de profiter de la toute nouvelle loi qui avait abaissé l’âge de la majorité à 18 ans pour sortir illico presto de l’église.
La vie s’ouvrait devant moi : Ce premier patient et sa famille ont su me montrer une telle reconnaissance qu’il fut facile à mon père de me convaincre de mettre de côté ma passion pour la littérature et faire des études de médecine et suivre la tradition familiale.
Car ce patient m’avait donné une vision profonde de la vie et de la médecine. La rencontre crue, brutale et cruelle avec la mort et la souffrance m’obligeait à voir tout patient comme acteur de son destin, capable de se projeter au-dessus de sa maladie, apte à comprendre ce qui avait poussé son corps à ce dérèglement à première vue aberrant, erreur de la nature, système chaotique.
Dès le debut, j'étais donc en révolte face à une médecine qui part de l’axiome que la vie est un pur hasard de la matière, prête à se dérégler à chaque instant. Tout patient y est considéré comme une victime qui démontre par la maladie sa faiblesse. Ainsi, le médecin se retrouve légitimé à gérer seul la santé pour ralentir la chute vers une mort inévitable. En ceci, il s’attribue le mérite d’une espérance de vie prolongée.
Son attitude laisse à penser aux malades que le destin les a frappés aveuglement, qu’ils ont été au mauvais moment au mauvais endroit, munis de mauvais gènes ou chargés d’un mauvais passé ou d’un âge avancé comme seule explication de leur souffrance.
J’ai eu mon bac avec mention « très bien » en confiant ma plume à ceux qui ont toujours été à mes côtés, écrivains, prix Nobel, physiciens, chimistes de talent à qui je demandais systématiquement la veille au soir d’écrire à ma place lors du contrôle le lendemain.
À cette époque, ils étaient toujours au rendez-vous, créant une expérience dépassant les frontières spatio-temporelles du monde matériel; une expérience tellement contraire à la vision de la médecine et de la science.
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Catharsis : pas devant, mais en moi
Un jour, longtemps après les avoir oubliés, un évènement exceptionnel et inattendu m’a ramené à cet ancrage. Mes larmes ont coulé lors d’un séminaire dans la ferme où est née Catherine Labouré à Fain-lès-Moutiers. Son histoire m’a ému et devenait l'électrochoc nécessaire pour me ramener vers mon propre centre, la vie, mon éthique, mes valeurs, bref, ma soif de rencontrer l’autre dans son authenticité.
Le point de non-retour est derrière moi. Quel interêt? Je ne fouille plus dans mon passé pour trouver une solution pour mes problèmes actuels. Je sais désormais que le brouillard de l'inconnu devant moi contient la solution!