Et si la guérison ne consistait pas à combattre la maladie, mais à renouer avec l’élan du vivant en soi ? Mon approche tisse un lien entre médecine conventionnelle et pratiques énergétiques, entre science et perception fine du corps.
J’honore ces deux approches non pas en les fusionnant, mais en les laissant pleinement exister dans leur tension opposée — à la manière des deux pôles d’une batterie. Car ce n’est qu’en reconnaissant leur polarité fondamentale que peut émerger un véritable champ vivant : un espace intérieur situé entre la Terre qui nous soutient et le Soleil qui nous insuffle la vie. Ce champ, nourri de cette tension, devient source d’un avenir ouvert, vivant, régénérant.
Plutôt que de réduire l’être humain à un assemblage d’organes ou de symptômes, je l’envisage comme un tout, traversé par des forces visibles et invisibles. Guérir, c’est alors écouter ce que le symptôme exprime, rétablir un équilibre rompu, redonner mouvement là où la vie s’est figée.
Ce regard transforme notre relation à la santé : on ne « lutte » plus contre la maladie, on s’aligne avec ce qui en nous appelle au changement. Cette voie exige parfois du courage, souvent de la patience, mais elle ouvre un espace de liberté : celui d’une guérison intérieure, plus profonde que le simple effacement des signes extérieurs.