Maladie, signaux faibles et conscience retrouvée
Un symptôme, par définition, se signale. Il est assez fort pour qu’on le remarque. Il déclenche une inquiétude, une recherche, un rendez-vous. Il est un appel.
Mais la guérison, elle, est souvent discrète. Elle commence par des ajustements minuscules : un sommeil un peu plus réparateur, une réaction un peu moins violente, une mobilité retrouvée sans qu’on y pense.
Ces signaux faibles échappent souvent à l’attention, car ils ne crient pas. Et pourtant, ils révèlent que quelque chose a commencé à changer.
Prêter attention à ces mouvements subtils, c’est redonner place à l’intelligence du corps. C’est aussi retrouver une forme de conscience plus fine, plus douce, plus vivante.
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